CABINET DE CHIRURGIE DENTAIRE DES DR OLIVIER FREGNACQ ET DR HÉLÈNE LAGACHE
Chirurgien-Dentistes à Neuville sur Saone
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IMPLANTS COURTS


MPLANTS COURTS – ALTERNATIVE AUX GREFFES OSSEUSES DANS LES SECTEURS POSTERIEURS


Lorsque le volume osseux n'est pas satisfaisant pour permettre la mise en place des implants, il est habituellement nécessaire de réaliser des greffes osseuses d'apposition, que ce soit à la mandibule ou au maxillaire (greffes sous-sinusiennes) dans les zones postérieures.

Néanmoins, quelque soit la technique utilisée (os autogée avec prélèvement intra-oral, rétroalvéolaire, mentonnier ou extra-oral (iliaque, pariétal), xénogreffe (os d'origine animal, bovin), allogénique (os d'origine humaine), ROG (régénération osseuse guidée, etc), il existe toujours des réticences car ces interventions peuvent être lourdes et ne sont pas sans risques.

Aujourd'hui, l'alternative réside dans la mise en place d'implants courts de 8 mm, voire 6mm et même moins en opposition à ce qui se faisait au début de l'implantologie et pendant de longues années. En effet, à cette époque, l'utilisation d'implants de plus grande longueur était recommandée (BRANEMARK 1977, ALBREKSON 1981) pour obtenir un ancrage bicortical. Aujourd'hui, ce principe ne présente plus grand intérêt, tout comme les implants de grande longueur.

En effet, il apparaît qu'aujourd'hui, la fiabilité des implants courts soit aussi bonne que celle des implants longs (NISAND, RENOUARD 2006, URDANETA 2010), grâce à l'élasticité osseuse naturelle qui diminue le stress mécanique de l'implant.

Néanmoins, si les contraintes sont peu influencées par la longueur des implants (HIMMLOVA 2004), le diamètre des implants est par contre très important car il permet de diminuer d'1/3 ces mêmes contraintes, si l'on passe d'un diamètre de 3,6 mm à 4,2 mm (IPLIKCIOGEN et ACKA 2003). La connectique de type cône morse est toute indiquée. Les études d'URDANETTA 2010 DE FUGAZZATO 2004 et ROKNI 2005, montrent un taux de succès de 95%.

Les implants courts permettent la mise en place d'implants sur des sites fortement résorbés, là où la mise en place d'un implant de longueur classique est impossible. Evitant ainsi le recours à la greffe osseuse, acte de chirurgie nécessaire et plus coûteux.

En conclusion, les implants courts (diam 4 minimum) accroissent le nombre d'indications et limitent le recours aux greffes osseuses dans les cas de fortes résorptions osseuses verticale. Ils ont acquis leur légitimité au sein de l'arsenal thérapeutique moderne. Plusieurs auteurs sont parvenus a démontré la fiabilité des implants courts pour le traitement des régions postérieures rendu complexe par la faible hauteur d'os résiduel. Ils permettent de s'adapter aujourd'hui à des situations d'atrophie osseuse sévère à l'aide d'implants dits "ultra-court" (4mm), ce avec une efficacité et une reproductibilité équivalentes à celles obtenues avec des implants plus longs. Il est désormais reconnu que les implants courts permettent de simplifier les plans de traitement en s'affranchissant des étapes pré-implantaires de greffes et des complications associées (consensus EAO 2015).

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